Viennent de paraître : #appert n°2 et L’Art de conserver
Avec ces deux nouveaux ouvrages, la conserve n’a pas fini de vous étonner !
Édités par Menu Fretin avec le soutien de l’UPPIA, la collective d’information de la conserve, ces deux ouvrages ont pour sujet commun la conserve qui, en plus de 200 ans d’existence, n’a pas pris une ride !
#appert n°2, revue conservatoire de la gastronomie française
Après le succès rencontré par le numéro 1 du premier mook (magazine-book) destiné à la communauté des amateurs de conserves, voici un deuxième numéro, permettant de découvrir l’imaginaire de la conserve au travers de nouvelles enquêtes, recettes et sujets insolites.
Tout l’enjeu de la conserve est de maîtriser le temps et de mettre du soleil dans nos frileuses assiettes d’hiver. Du temps, il en sera beaucoup question dans ce deuxième numéro d’#appert : de la course contre la montre qui se joue chaque été pour mettre en conserve en moins de cinq heures les petits pois à pleine maturité, au calendrier annuel de mise en conserves, en passant par des recettes à faire en moins de temps qu’il ne faut pour les lire. L’histoire sera convoquée, toujours utile pour comprendre notre quotidien et le mook se terminera en évoquant le recyclage des boîtes : vers l’infini et au-delà.
Au sommaire de ce numéro : · Nicolas Appert a-t-il inventé l’open-source ? ; · À la recherche du thon perdu ; · Le beau lait ; · Le buffet de l’agar (agar) ; · Le temps suspendu ; · Boîtes à pizzas ; · Des lingots dans le cassoulet ; · Vers l’infini et au-delà ; · Contre la montre par équipe. |
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Prix public TTC : 15,50 €
170 x 240 mm
160 pages
ISBN : 979-10-96339-16-7
L’Art de conserver (collection Archives nutritives*)
Lorsque Nicolas Appert (1749-1841) publie en 1810 L’Art de Conserver pendant plusieurs années toutes les substances animales et végétales, il n’imagine pas offrir à l’humanité le « code source » d’une invention qui allait révolutionner l’alimentation mondiale : l’appertisation.
C’est en 1795 que Nicolas Appert met au point son invention. En 1802, il ouvre la première fabrique de conserve au monde à Massy, en banlieue parisienne. Fournisseur de la Marine, il sollicite le ministre de l’intérieur Jean-Pierre de Montalivet (1766-1823) qui lui accordera un prix de 12 000 francs. « Comme la conservation des substances animales et végétales peut être de la plus grande utilité dans les voyages sur mer, dans les hôpitaux et l’économie domestique, j’ai pensé que votre découverte méritait un témoignage particulier de la bienveillance du gouvernement. J’ai en conséquence accueilli la proposition qui m’a été faite par mon bureau consultatif, de vous accorder un encouragement de douze mille franc », lui écrit-il. Nicolas Appert devant s’engager à publier à 6 000 exemplaires et le mode d’emploi de sa découverte sans déposer de brevet.
Les Anglais s’emparent vite de cette invention et un certain Peter Durand dépose en août 1810 un brevet concernant divers récipients destinés à recevoir des produits appertisés dont la boîte métallique en fer-blanc. Si le fait de ne pas breveter son invention finit par ruiner Nicolas Appert, il le fit entrer au Panthéon des « Bienfaiteurs de l’humanité ». Titre que lui accordèrent les Anglais eux-mêmes, sans doute pris d’un certain remords…
Prix public TTC : 14 €
140 x 260 mm
96 pages
ISBN : 979-10-96339-22-8
* La collection Archives Nutritives réunit les textes essentiels de la gastronomie.