La Conserve, une réponse aux enjeux nutritionnels actuels
Paris, le 14 avril 2022 – L’Uppia, collective de la conserve, présente les résultats d’une étude sur les atouts nutritionnels de la consommation d’aliments appertisés. Cette étude menée avec le Credoc et des experts en nutrition permet de mettre en lumière les contributions concrètes de la conserve dans l’alimentation du quotidien : apports en nutriments, suivi des recommandations du PNNS, etc. Dans un contexte macro-économique qui a des répercussions sur la consommation des foyers français, la conserve apporte des solutions repas accessibles et des réponses simples pour bien manger au quotidien.
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Le nouveau défi de l’optimisation de son alimentation
Concilier les rythmes de vie, les préférences de chaque membre du foyer tout en composant avec la hausse des prix et en gardant un équilibre nutritionnel relève aujourd’hui du défi pour beaucoup de foyers français.
« D’après nos dernières études, la moitié de la population française déclare ne pas manger ce qu’il souhaite ou ne pas manger à sa faim » rappelle Pascale Hébel, directrice du Pôle Consommation et Entreprise du Credoc.
Pour optimiser les apports nutritionnels et préserver une alimentation équilibrée, les produits appertisés sont une composante intéressante dans nos assiettes au quotidien.
« Les aliments sont mis en conserve juste après récolte, c’est-à-dire lorsqu’ils présentent le plus d’intérêts nutritionnels. Inévitablement, le traitement thermique de l’appertisation diminue les quantités de vitamines et de micronutriments, de 30 % en moyenne. Mais il faut souligner que cette perte est équivalente à la dégradation naturelle des vitamines des aliments au contact de l’air, alors que l’appertisation conserve la qualité des aliments de la fermeture jusqu’à l’ouverture de la boîte » souligne Marie Hébert, Assistante cheffe de projet au CTCPA (Centre Technique de la Conservation des Produits Agricoles).
L’étude du Crédoc sur les habitudes alimentaires des Français, menée auprès de près de 3000 personnes, montre que les recommandations du Plan National Nutrition Santé ont ainsi plus de chances d’être suivies quand les apports nutritionnels des aliments en conserve sont intégrées dans l’alimentation quotidienne, notamment pour les légumineuses, les poissons et les fruits et légumes.
« Les conserves, et notamment les poissons gras tels que les sardines ou les maquereaux, apportent près de 20% des acides gras de la famille des omégas 3 aux consommateurs de conserves » précise Pascale Hébel, Directrice du Pôle Consommation et Entreprise du Crédoc.
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Un profil de consommateur type qui va contre les idées reçues
« Ce qu’il faut retenir, c’est que l’équilibre alimentaire se joue sur la semaine. Nul besoin de se mettre la pression au quotidien et encore moins de frustration Nos écarts sont à rééquilibrer en les mixant avec de bons ingrédients et les produits appertisés sont des options très intéressantes : d’abord du fait des bons apports nutritionnels qu’ils proposent (protéines, fibres, acides gras vitamines), leur sécurité sanitaire, et aussi par la variété d’assemblages simples, variées et efficaces qu’ils rendent possible. Un repas peut être équilibré, bon et facile à préparer grâce à l’utilisation des conserves. Une technique de plus de deux siècles à conserver tel un bon réflexe dans toutes les cuisines de la planète ! » commente le Dr Alexandra Dalu, docteur en médecine, nutritionniste et membre de la société française d’endocrinologie, auteure des livres Les 100 idées reçues qui vous empêchent d’aller bien et L’assiette santé, vive l’alimentation Cétogène.
La conserve est consommée par 99,7%* des Français et 79%** en consomment toutes les semaines.
« Si la conserve est intégrée dans les habitudes alimentaires de la plupart des Français, le profil type de consommateur évolue au fil des dernières années : il se rajeunit, il vit seul ou en couple, et il est plutôt cadre ou indépendant » rapporte Pascale Hébel.
Contrairement aux idées reçues, plus le foyer compte de personnes, moins elles consomment de conserves. Les catégories socioprofessionnelles supérieures (cadres, professions libérales et indépendants) sont près de 80% à cuisiner des conserves toutes les semaines, notamment des légumineuses et des poissons. Enfin, si les personnes de 65 ans et plus restent attachées à la conserve (près de 90% en consomment toutes les semaines), la catégorie des 18/24 ans montrent de plus en plus d’intérêt pour l’appertisé.
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L’appertisé, une réponse accessible aux enjeux du bien manger
Les difficultés économiques et l’inflation auxquelles nous faisons face n’ont pas fini d’avoir des répercussions sur les consommations alimentaires. La conserve apporte des réponses simples et accessibles aux préoccupations alimentaires des Français.
« La conserve est une référence incontournable de nos habitudes en cuisine, et elle coche toutes les cases pour le rester. D’un point de vue nutritionnel, du fait aussi de la disponibilité du produit dans le respect des saisons et des rythmes de culture, mais aussi des enjeux de l’économie circulaire, puisque la boîte métal est recyclable à l’infini*** » souligne Julien Couaillier, Délégué général de l’Uppia.
Le bien manger prend également en considération les conditions de production. L’occasion pour l’Uppia de rappeler que la filière conserve en France emploie près de 40 000 personnes****, et que les conserveurs ont lié avec les producteurs des liens de proximité à la fois géographique et historique, les conserveries étant le plus souvent au milieu des champs ou dans les ports de pêche depuis plus de 100 ans.
* Kantar pour Uppia, Panel Achat 2019
** Credoc pour Uppia, 2019
*** 90% des emballages en acier sont recyclés en France, source Ademe 2018)
**** FIAC-Uppia