Conserver la conserve, ou la quadrature de l’art
Objet ordinaire mais tout aussi emblématique de la modernité, la boîte de conserve a naturellement accédé, au fil du temps et de son intégration dans les œuvres de certains artistes, au rang d’objet patrimonial. Aussi figure-t-elle désormais en bonne place dans les collections de musées ethnographiques ou d’art contemporain.
Comment alors résoudre le problème de la conservation-restauration des boites de conserve métalliques pleines présentes dans les collections patrimoniales de nos musées, et plus spécifiquement dans les créations d’artistes contemporains ?
Sur cette question, l’UPPIA participait à l’organisation de deux journées d’étude, les 11 et 12 octobre, Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France du Louvre (Paris), ouvertes aux professionnels de la conservation et de la restauration, aux chercheurs et aux étudiants. Au centre du sujet : l’interaction entre un contenu organique et un contenant métallique supposément hermétique, dans une perspective temporelle indéterminée – les collections muséales françaises étant inaliénables.
Un atelier de sertissage a été organisé en fin de première journée et, le 12 octobre, seize participants issus du milieu de la conservation des œuvres d’art ont pu visiter la conserverie Bonduelle de Renescure (Nord). Les actes de ce séminaire seront publiés début 2019.